Philippe Croizon l’a fait !

Philippe Croizon l’a fait !

Philippe Croizon, l’athlète amputé des quatre membres dont nous avions parlé dans notre dernier article, s’est offert son premier Dakar et a terminé à la 49e place.

Sur les 300 véhicules prenant le départ de la course, une quinzaine seront suivies plus particulièrement, dont ceux de quatre autres pilotes handicapés moteurs également engagés dans le rallye. Les dangers qui attendent Philippe, ne semblent pas l’inquiéter plus que ça. En effet, grâce à l’hypnose et à des exercices cardiaques, il part sereinement, c’est une méthode de relaxation. “Au début, il avait peur de rou

Pari réussi ! Arriver sain et sauf à Buenos Aires c’était le rêve de Philippe Croizon. En effet, terminer le mythique Dakar était l’objectif de Philippe. Le visage marqué par la fatigue et les yeux rougis par les larmes, il a avalé les douze jours et les 8800 km de course, entre Asuncion au Paraguay et Buenos Aires en Argentine, terminant à la 49e place, à 52 h 44 min 26 secondes du vainqueur Stéphane Peterhansel.

A chaque jour, sa galère.

“Tous les jours, on a eu de nombreuses galères. C’était à longueur de journée. On a fait un véritable marathon sans se laver, sans rien, à dormir à côté de la voiture”, a raconté Philippe Croizon, qui a également connu des ennuis mécaniques à chaque étape. “C’est tellement dur, tellement violent, le froid, l’altitude, le chaud… Mais j’ai la chance d’avoir un copilote extraordinaire. A chaque fois qu’on tombait en panne, on se remotivait ensemble. C’était dur mais c’était très fraternel.” Philippe a avoué que ce dernier défi qu’il s’est lancé fut le plus dur parmi toutes ses précédentes expéditions : traverser la Manche à la nage et relier les cinq continents.

Pas question de renoncer.

“Je savais ce que c’était que d’endurer le chaud, le froid, mais là c’est le moral qui en prend un coup. Tu tombes en panne, tu n’en peux plus, tu es dans le noir, plein de poussière, tu as faim, tu as soif, a-t-il énuméré. Sans compter la concentration. Il ne faut pas que tu vides ton cerveau, il faut que tu sois concentré à 100% tout le temps”. Néanmoins, Philippe Croizon affirme n’avoir jamais envisagé d’abandonner : “Je crois que c’est ça, un Dakar, tu as des moments de joie, des moments de plénitude et des moments où tu craques, tu pleures, des moments de doute, énormément de moments de doute, mais renoncer, jamais. Non, on veut aller au bout.” Mieux, il pourrait même rempiler, assurant avoir déjà “deux ou trois pistes”.

PMR Sarl dit : Chapeau Philippe !



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