Les différents types d’ascenseurs Pmr
Les différentes classes d’ascenseurs
Les ascenseurs sont classifiés par rapport à leur spécificités ainsi que de leur volume. Ils sont répertoriés en 3 classes, répondants toutes aux contraintes de la norme EN81-70 relative à l’accessibilité aux ascenseurs.
La sélection entre les différents modèles va dépendre de l’immeuble où sera installé l’ascenseur et de l’utilisation de l’installation.
Ascenseur de classe I
D’un poids de 450 kilos, l’ascenseur de classe I se caractérise par un compartiment à contenance réduite qui peut embarquer un passager en fauteuil roulant. La grandeur minimum du compartiment est de 1m x 1,25 m.
Peu recommandée, son installation peut faire l’objet d’une exception dans un bâtiment existant si les exigences architecturales n’autorisent pas l’installation d’un modèle plus grand. Dans une construction neuve, cette installation n’est pas autorisée et seules des ascenseurs de classe II pourront être installés.
Ascenseur de classe II
Ce modèle peut embarquer un ou plusieurs passagers en plus d’un fauteuil roulant. Pesant 630 kg, ils possède un compartiment plus grand d’au moins 1,1 m x 1,4 m. C’est le modèle le plus installé dans une nouvelle construction.
Ascenseur de classe III
Cet ascenseur peut embarquer un passager en fauteuil roulant mais aussi d’autres passagers. Le compartiment de taille plus importante, au moins 2m x 1,4m, offre suffisamment d’espace à la personne handicapée pour manoeuvrer dans le compartiment ou d’embarquer plusieurs fauteuils roulants en même temps.
Cette classe est majoritairement installé dans des établissements recevant du public (ERP).
Après plusieurs tentatives et différents aménagements, l’obligation d’accessibilité dans les ERP commence à être bien intégrée par les propriétaires et directeurs de ces établissements.
Les immeubles collectifs doivent eux aussi se conformer à cette réglementation d’obligation d’accessibilité. Dans ce but, des normes spécifiques réglementent l’installation des ascenseurs dans les copropriétés.
La réglementation pour les immeubles récents
Les immeubles collectifs doivent être construits et aménagés de manière à garantir un accès à toutes les personnes en situation de handicap, peu importe leur handicap.
La définition de bâtiment collectif a été clairement précisée par l’article R.111-18 du Code de la Construction et de l’Habitation comme “les bâtiments dans lesquels sont superposés, même partiellement, plus de deux logements distincts desservis par des parties communes bâties.” Ce même article précise également que « L’obligation d’accessibilité porte notamment sur les circulations communes intérieures et extérieures, une partie des places de stationnement automobile, les logements, les ascenseurs, les locaux collectifs et leurs équipements. »
Parmi les critères d’accessibilité à respecter, la pose d’un ascenseur est obligatoire à partir du moment que le bâtiment comporte plus de trois niveaux en plus du rez de chaussée.
Et les immeubles anciens ?
Il n’y a aucune obligation d’installer un ascenseur pour les immeubles d’habitation anciens.
Cependant, dans le cadre d’une rénovation, l’accessibilité déjà en place ne doit pas être réduite, mais les logements, surfaces, volumes récemment créés doivent être conformes à la réglementation en matière d’accessibilité que les bâtiments neufs.
Installer un ascenseur dans un immeuble ancien ?
L’installation d’un ascenseur n’étant pas obligatoire dans un immeuble ancien, la copropriété n’est pas obligée de faire des travaux d’accessibilité dans ce sens.
Néanmoins, tout copropriétaire peut demander à mettre cette question en débat lors d’une assemblée générale.
Pour être validé, le projet d’installation d’ascenseur, à condition qu’il n’affecte pas l’usage et la structure de l’immeuble, doit être approuvé à la majorité des voix exprimées des copropriétaires présents ou représentés.